đ Petit tour sur le Ouigo Paris-Bruxelles
Avec les ponts de mai et face Ă l’affluence Ă©levĂ©e sur les Eurostar, c’Ă©tait lâopportunitĂ© de tester le nouveau Ouigo entre Paris et Bruxelles, fruit dâune collaboration entre la SNCB et la filiale low-cost de la SNCF.
Ce service met en lumiĂšre quelques aspects techniques intĂ©ressants đ
đ§ MatĂ©riel roulant âą Le service est assurĂ© par trois rames composĂ©es des confortables voitures I11 (8 par rame), tractĂ©es par des locomotives polycourant sĂ©rie 18 (Siemens EuroSprinter). âą Le nombre de voitures pĂ©lliculĂ©es en livrĂ©e rose Ouigo Ă©tant limitĂ©, des voitures habituellement utilisĂ©es en service intĂ©rieur sont parfois intĂ©grĂ©es au grĂ© des rĂ©visions du matĂ©riel roulant.
âïž ParticularitĂ©s opĂ©rationnelles âą La voiture-pilote BDX, seule accessible aux PMR, nâest pas homologuĂ©e en France pour la conduite, ce qui complique le rebroussement Ă Paris.
âą En gare de Paris-Nord (en cul-de-sac), une manĆuvre spĂ©cifique est nĂ©cessaire : la locomotive de tĂȘte est dĂ©telĂ©e, et une seconde loco, en attente sur une voie de service, prend le relais Ă lâarriĂšre pour permettre le retour vers Bruxelles. Cette opĂ©ration se rĂ©pĂšte Ă chaque arrivĂ©e, ce qui signifie qu’une sĂ©rie 18 reste en permanence Ă Paris.
đ CĂŽtĂ© frĂ©quentation, le pari semble rĂ©ussi : malgrĂ© un temps de trajet de 3h, les trains affichent un taux de remplissage de 75 Ă 80 %.
