France

    🚄 Petit tour sur le Ouigo Paris-Bruxelles

    Avec les ponts de mai et face à l’affluence élevée sur les Eurostar, c’était l’opportunité de tester le nouveau Ouigo entre Paris et Bruxelles, fruit d’une collaboration entre la SNCB et la filiale low-cost de la SNCF.

    Ce service met en lumière quelques aspects techniques intéressants 👇

    🔧 Matériel roulant • Le service est assuré par trois rames composées des confortables voitures I11 (8 par rame), tractées par des locomotives polycourant série 18 (Siemens EuroSprinter). • Le nombre de voitures pélliculées en livrée rose Ouigo étant limité, des voitures habituellement utilisées en service intérieur sont parfois intégrées au gré des révisions du matériel roulant.

    ⚙️ Particularités opérationnelles • La voiture-pilote BDX, seule accessible aux PMR, n’est pas homologuée en France pour la conduite, ce qui complique le rebroussement à Paris.

    • En gare de Paris-Nord (en cul-de-sac), une manœuvre spécifique est nécessaire : la locomotive de tête est dételée, et une seconde loco, en attente sur une voie de service, prend le relais à l’arrière pour permettre le retour vers Bruxelles. Cette opération se répète à chaque arrivée, ce qui signifie qu’une série 18 reste en permanence à Paris.

    👉 Côté fréquentation, le pari semble réussi : malgré un temps de trajet de 3h, les trains affichent un taux de remplissage de 75 à 80 %.

    🚌 Certaines lignes de bus vendent...un peu plus de rêve que d'autres

    🌊 Lors de travaux ferroviaires entre Nice et Monaco, je me suis rabattu sur la ligne 600 du réseau Transports ZOU !, qui relie Nice à Menton via Monaco en environ 1h20 (30km), avec une fréquence aux 10 à 20 minutes. Cette ligne longe littéralement le trait de côte et offre un panorama exceptionnel.

    🚆 Bien qu’elle double l’axe ferroviaire (Nice - Vintimille), la ligne a su trouver son public - en moyenne entre 6.500 et 10.000 voyageurs/jour, grâce à une offre différenciée et complémentaire au train.

    🏖️ Desserte fine des plages et villages littoraux - bien que le train en desserve déjà plusieurs !

    💰 Tarif attractif : max 2,50 € (moins cher que le train)

    📸 Itinéraire scénique

    🔁Fréquences plus élevées

    Les deux offrent un combo gagnant pour accéder aux plages sans voiture !

    ⚡ La ligne est opérée en bus 100 % électriques VDL Citea. Malgré un relief exigeant (et une climatisation fort sollicitée), l’infrastructure de recharge se limite à 3 mâts (2 à Nice et 1 à Menton). Ici, le pantographe est descendant ou inversé, c’est-à-dire qu’il n’est pas sur le toit du bus mais qu’il est fixé au mât de recharge.

    🚌 Crash test du TVM (Trans-Val-de-Marne), la ligne de bus la plus fréquentée d'Europe

    Et franchement… ça roule bien. Mais alors, ça roule plein !

    Mise en service en 1993, cette ligne, exploitée en régie par la RATP, fait partie des premiers BHNS (bus à haut niveau de service) français. Elle relie en rocade les grands pôles du sud parisien, de Saint-Maur-Créteil à Antony.

    Ce sont 70.000 personnes qui y embarquent quotidiennement soit, pour les bruxellois, plus du double de ce qu’on observe sur le bus 71, ligne la plus fréquentée de Belgique.

    Le TVM assure une fonction de “rabattement” vers les grands axes ferroviaires radiaux que sont les RER A, B, D et métros 7 & 14, tout en disposant de sa propre dynamique d’axe structurant tangentiel.

    Avec une vitesse commerciale de 21,7 km/h (2023), rendue possible par une circulation en site propre avec priorité aux feux, la ligne affiche un cadencement impressionnant pour du bus : 3 à 5 minutes en heure de pointe.

    Et même en ce samedi estival, et avec un passage toutes les 6 à 8 minutes, les Scania Citywide (GNF) étaient bien remplis. 🚍